Il semblerait que la politique de l'Open Sea adoptée par le Royaume depuis 2007 soit à ce jour encore mal comprise ou mal vendue par nos responsables.
En effet, depuis la disparition des compagnies maritimes Historiques COMANAV, COMARIT, IMTC, MARPHOCEAN, LIMADET et autres et qui avaient à leurs têtes de vrais dirigeants du métier, on assiste depuis lors, à une vague d'investisseurs venus de nulle part et qui ont tous pour ambition de recréer le pavillon national mais sans en avoir forcément les compétences.
De l'affaire Naveline, à celle de WLS avec le Rif, en passant par la mésaventure du Groupe Benjelloun avec les grecs d'Attica dans la compagnie AML et qui risque de se terminer à tout moment, aucun de ses porteurs de projets n'a pu réellement convaincre. L'aventure d'Intershipping reste malgré tous les reproches qu'on peut lui faire le moindre mal.
Aujourd'hui, de nouveaux aventuriers semblent pointer à l'Horizon, si on ne peut objectivement que leur souhaiter plus de succès que les prédécesseurs, on est en droit de se demander, comment le décideur public gère aujourd'hui ce dossier et selon quelle logique?
Car si ces investisseurs sont là, c'est qu'ils ont reçu des autorisations en bonne et du forme, mais la question fondamentale est de qui? et dans quel cadre?
Normalement, le Ministère de l'Équipement, du Transport et de la Logistique et de l'Eau avait concédé l'exclusivité de la gestion des autorisations des lignes maritimes de transport à passagers au Groupe BMCE, mais depuis la signature de cette accord aucun signe de vie.
L'Administration Maritime qui est devenue que l'ombre d'elle-même semble dépassée par les événements, puisque celle-ci n'assure même plus le service minimum.
Avec qui alors ces nouveaux investisseurs ont-ils parlé ? Quels sont les garanties qu'ils ont apporté pour mener à bien leur projet? Plusieurs questions restent posées, sans si une fois encore on nous fait signe que la décision est tombée du ciel.
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