L’activité de réparation navale reprend de plus belle au niveau du port de Casablanca, en effet, une grosse file d’unités, surtout d’engins de servitude et en grande majorité des remorqueurs sont en attente de leur passage en cale sèche.
Après la période de COVID-19 où l’activité avait connu un ralentissement significatif, plusieurs armateurs ont commencé à reprogrammer les arrêts techniques de leurs unités pour rattraper les retards dans les travaux d’entretien et réparation de leurs navires.
Malheureusement, cette forte demande ne peut être satisfaite pour le moment par les infrastructures en service, l’unique forme de radoub en service au Maroc n’accueille qu’une seule voir deux unités en même temps, ce qui commence à pousser plusieurs armateurs à étudier sérieusement l’option de réaliser leurs arrêts techniques à l’étranger si la situation n’est pas rapidement débloquée.
En effet, il serait bien dommage de voir des centaines des milliers d’heures de travail filer du Maroc vers des chantiers étrangers alors que le Royaume en a grandement besoin aujourd’hui pour résorber son chômage.
Plusieurs professionnels sont d’avis d’ailleurs que des solutions peuvent être trouvées à cette situation à travers notamment la programmation du passage de deux à trois unités en même temps, ce qui permettrait de rapidement résorber la demande actuelle.
En tout cas, l’ANP qui a fortement investit dans une nouvelle infrastructure de construction et réparation navale au niveau du port de Casablanca est entrain de mettre les bouches doubles pour mettre en service celle-ci et régler définitivement ce problème.
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