Le maître mot du centenaire du port du Casablanca, est la réconciliation : celle du port avec sa ville, ses habitants et bien au-delà avec son histoire. Car celle-ci mérite bien d’être fêtée, non pas au bout de chaque cent ans, mais tout le temps.
Ainsi, le premier pari gagné par le centenaire, reste celui d’avoir ouvert la page de l’histoire du port. Même si les lectures des uns et des autres différent sur le sujet, l’essentiel étant son entame.
Le deuxième succès, est celui d’avoir réussi la mobilisation générale de l’ensemble des acteurs publics et privés du secteur maritime et portuaire autour d’un projet qui ne mobilise pas souvent. La création de l’Association pour la Promotion du Port de Casablanca (APPC) chargée de l’organisation du centenaire, semble à ce titre un premier pas vers la formalisation d’une communauté maritime et portuaire que l’ensemble des professionnels appellent de leurs vœux.
Aujourd’hui, la réconciliation la plus importante à entamer pour pérenniser le succès de ce centenaire, reste celle de réconcilier le maritime et le portuaire. Les politiques qui consistaient à développer l’un sans l’autre ne devraient plus être d’actualité, dans un Maroc qui ambitionne aujourd’hui, de se lancer à la conquête du Monde.
Toutes les raisons objectives du succès sont réunies, reste la volonté de tous pour transformer l’essai.
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