« Au Maroc Gouverner, c’est pleuvoir », disait le Maréchal Lyautey, aujourd’hui, en ces temps de crise, « gouverner, c’est prévoir », mais il semblerait bien que notre gouvernement, qui détient tout le pouvoir exécutif d’après la nouvelle constitution, n’arrive pas encore à trouver son cap.
Ainsi, plus d’un an après son installation, le Gouvernement Benkirane est encore incapable d’imprimer une dynamique vertueuse de développement au monde économique en général et au secteur maritime en particulier. Ce dernier, continue à vivre au rythme des « Affaires » :
- Affaire COMANAV
- Affaire Tanger Med
- Affaire COMANAV VOYAGES
- Affaire OMP
- Affaire COMARIT/COMANAV FERRY
- Affaire DRAPOR
Avec un lourd tribut économique : perte d’activités stratégiques, social: un drame humain avec des milliers d’emplois perdus, et surtout de notoriété: aujourd’hui, les dirigeants du secteur maritime, à l’instar de nos politiques, sont tous catalogués par le peuple dans la classe « tous pourris ».
Le gouvernement Benkirane, qui a été élu sur la base d’un slogan : « la lutte contre la corruption et les corrompus », se trouvent aujourd’hui, face à un choix cornélien. Comment porter assistance à un secteur maritime malade de la crise mondiale, sans donner une caution de moralité a des dirigeants du monde économique qu’on a cloué au pilori du temps de l’opposition ?
La dure réalité de l’exercice du pouvoir oblige aujourd’hui le gouvernement à mettre de l’eau dans son vin. Le peuple, avant toute chose, à besoin d’emplois rémunérés pour subvenir à ses besoins, pour la moralité de chacun, Dieu s’en chargera.
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« Au Maroc Gouverner, c’est pleuvoir », disait le Maréchal Lyautey, aujourd’hui, en ces temps de crise, « gouverner, c’est prévoir », mais il semblerait bien que notre gouvernement, qui détient tout le pouvoir exécutif d’après la nouvelle constitution, n’arrive pas encore à trouver son cap.