Lors de son intervention au Forum de la Mer d’El Jadida, Mme Sanae EL AMRANI, Directrice de la Direction des Ports et du Domaine Public Maritime (DPDPM) au Ministère de l’Equipement et de l’Eau, a plaidé pour une gestion innovante et une valorisation durables du domaine public maritime.
Mme EL AMRANI a souligné la nécessité cruciale de "connaître et reconnaître aujourd’hui le domaine public maritime", pour assurer une planification spatiale du littorale.
A ce titre, elle a annoncé que sa direction, avait lancé pour chaque région côtière du royaume des études pour collecter, recenser et consolider dans une seule base de données, l’ensemble des études bathymétriques, des mesures géotechniques, de la houle, du courant et océanographiques disponibles.
Elle a salué dans ce cadre, la mise en place du comité nationale de l'hydrographie, l'océanographie et la cartographie marine qui permet de centraliser aujourd’hui l'essentiel de ces données.
Suite à ce premier travail, Mme EL AMRANI a indiqué que sa direction avait initié des études de vulnérabilité des côtes marocaines face à trois phénomènes: à savoir l'érosion, la submersion marine et la pollution accidentelle et cela pour permettre d'établir des plans d'action pour remédier, préparer et adapter les côtes marocaines face à ces risques.
Mme El AMRANI a annoncé que son Ministère va organiser le 20 Mai à Rabat une rencontre pour dévoiler les résultats de ces études.
Tout cela va permettre la mise mise en place d'un système d’information géographique (SIG) capable de centraliser, analyser et visualiser les données relatives à ce patrimoine naturel sensible et cela pour en assurer une meilleure planification.
Pour Mme El AMRANI, cette connaissance est la pierre angulaire d’une gouvernance efficace et intégrée du littoral, permettant de dresser un état des lieux des usages actuels — qu’ils soient économiques, sociaux ou écologiques — et d’identifier les zones de conflit ou de synergie potentielle et cela pour établir le schéma directeur de valorisation du domaine public maritime, dont uniquement le tiers sur les 3.500 km de côtes peut être exploité, car le reste est essentiellement constitué de falaises.
Mme EL AMRANI a annoncé que sa direction travaillait également sur l'établissement d'un Atlas des potentiels et Activités qui peuvent être exercés sur le littoral, 11 ont déjà été identifiés, comme l'énergie, le dessalement d'eau de mer, les activités touristiques, le potentiel culturel, ce travail va permettre une planification du littoral par thématique au niveau spatial et territorial pour chaque région côtière ce qui va permettre infine une meilleure valorisation de celui-ci.
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