Le ministre appelle à une responsabilité partagée pour s'attaquer à la gestion de l'eau au Maroc

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Le ministre de l'équipement Abdelkader Amara a appelé à une responsabilité partagée pour relever les défis de la gestion de l'eau au Maroc.

Le ministre a récemment évoqué l'importance de l'engagement des citoyens dans la gestion des ressources en eau, partageant de nouvelles statistiques sur la création de nouveaux barrages dans le cadre du plan national de l'eau 2020-2050.

Amara a rappelé le lancement programmé des travaux de cinq nouveaux grands barrages pour un budget global estimé à 4,8 milliards de dirhams (532,2 millions de dollars).

Les barrages auront collectivement une capacité de 525 millions de mètres cubes (m3).

A ce jour, le Maroc compte un total de 149 grands barrages d'une capacité de plus de 19 milliards de mètres cubes et 133 petits barrages en exploitation.

Citant la loi 36-15 relative à l'eau, le ministre a indiqué que le plan national de l'eau 2020-2050 et le programme national d'alimentation en eau potable et d'irrigation 2020-2027 constituent les "principales feuilles de route" du Maroc en matière de gestion des ressources en eau.

L'ingénieur général à la Direction générale de l'eau Touria El Afti a rejoint Amaraa pour parler de l'importance de la préservation de l'eau.

Elle a rappelé l'adoption en 2010 par l'Assemblée générale des Nations unies de la résolution sur le "droit humain à l'eau et à l'assainissement".

Cette résolution appelle à faire de l'accès à l'eau et à l'assainissement une partie intégrante de la réalisation de tous les droits de l'homme.

La constitution marocaine de 2011 est conforme aux normes internationales et à la résolution susmentionnée.

L'article 31 stipule la mobilisation de toutes les autorités locales pour œuvrer à assurer tous les moyens disponibles, pour faciliter l'égalité d'accès des citoyens, aux conditions de jouissance de l'accès à l'eau et à un environnement sain.

"Les grands barrages jouent un rôle important dans les plans socio-économiques", a-t-elle soutenu, soulignant le lancement du programme de création de petits barrages et de lacs collinaires en 1985 et du programme d'alimentation groupée en eau potable des populations rurales en 1995.

"La valeur sociale de l'eau devient de plus en plus importante chez les Marocains, notamment en milieu rural", a-t-elle dit.

Le débat sur la conservation et la gestion de l'eau a marqué la célébration, le 22 mars, de la Journée mondiale de l'eau, un événement international que les autorités saisissent pour renouveler les engagements en faveur de la sécurité des ressources.

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