Les récents déboires de la compagnie maritime FRS Maroc avec certaines administrations marocaines laissent perplexes plus d’un observateur avertit de la scène maritime nationale.
En effet, cette compagnie maritime exemplaire qui opère depuis plus de vingt ans dans le transport maritime à passagers et de fret entre le Maroc et l’Espagne, fait l’objet dernièrement d’une véritable campagne qui vise à la pousser à cesser ses activités au Maroc, malgré le fait que celle-ci a participé et continue de participer au développement du secteur et de l’emploi maritime.
Les actes d’hostilités contre la compagnie maritime FRS Maroc, ont démarré lorsque celle-ci a osé réclamer son dû qui se chiffre à plus de 7MDHS, excusez le peu, au titre de l’interchangeabilité de l’opération Marhaba 2019 à un célèbre soi-disant armateur de la place, mais qui bénéficie d’un vaste réseau de protecteurs à différents niveaux de la chaine logistique maritime et portuaire.
Ainsi, après avoir épuisé tous les recours possibles et imaginables notamment auprès de l’autorité portuaire chargée d’organiser l’interchangeabilité de l’opération Marhaba, FRS Maroc conformément à la loi qui l’oblige à n’accorder qu’un délai de paiement maximum de 90 Jours à ses clients, a engagé une procédure de recouvrement forcée de son dû, notamment via le tribunal de commerce de Tanger qui a accordé une saisie conservatoire contre la partie adverse et qui a été obligé enfin de compte de régler sa note.
Mais depuis cet épisode, les ennuis de FRS Maroc allaient commencer. En effet, une véritable opération de déstabilisation a été orchestrée contre celle-ci, avec pour seul objectif de nuire à l’image de marque de la seule compagnie marocaine qui est reconnue pour la qualité de son service et son professionnalisme même en ces temps de crise.
Ainsi, l’ensemble de la machination qui sert de prétexte aujourd’hui pour intenter à la compagnie maritime FRS Maroc, est relatif à un incident malheureux de saisie d’une quantité de drogue à Algésiras, qui aurait transité via un camion, qui a été transporté par un navire de FRS Maroc.
Ainsi, tour à tour, c’est la direction de la marine marchande, qui a voulu en se basant sur cet incident obliger la compagnie maritime à cesser l’activité de son seul navire sous pavillon marocain, mais heureusement, grâce à la célérité de la justice marocaine, l’administration a reculé et abandonné son action.
Aujourd’hui, malheureusement c’est l’administration des douanes qui revient à la charge sur le même sujet, la justice va se prononcer à nouveau sur ce cas, dont les soubassements sont évidents.
Mais la question qui reste posée aujourd’hui est sur l’intérêt à dépenser autant d’énergie et intenter à un investisseur étranger qui a toujours fait preuve d’une transparence exemplaire pour satisfaire une personne qu’on sait tous condamnée à ne plus exister.
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