Transport Maritime à passagers : Un nouveau cahier des charges spécifique pour l’opération Marhaba 2018

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On dirait que c’est le dernier signe d’une débâcle qui dure depuis bientôt six ans, symbole également de l’impuissance du Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau et de sa Direction de la Marine Marchande a trouvé des solutions viables et à longs termes pour le secteur du Transport Maritime à passagers, pourtant encore très lucratif il y a quelques années encore.

 

Alors qu’on croyait avoir refilé la patate chaude à BMCE BANK OF AFRICA et sa filiale AML pour se dédouaner de ce dossier qui donnait des insomnies à nos décideurs à chaque saison estivale après les échecs cuisants des AMI 1 & 2, le voilà qui revient tel un Boomerang pour frapper à la porte de qui de droit.

En effet, la compagnie maritime AML qui a montré ses limites sur tous les niveaux, est en mort clinique et n’attend plus qu’une décision politique ou celle de son principal actionnaire pour abréger ses souffrances après avoir accumulé en quelques années des centaines de millions de dirhams de pertes.

Face à ces échecs répétitifs, il semblerait que la Direction de la Marine Marchande qui normalement ne dispose plus du droit d’autoriser les lignes maritimes à passagers après en avoir concédé l’exclusivité de l’exploitation à la compagnie maritime AML, semble vouloir reprendre la main du précieux sésame qui ouvre la caverne d’Ali Baba des autorisations dont elle a été dépourvue durant un moment de flottement.

Ainsi, au vu de l’incapacité des compagnies maritimes marocaines autorisées à savoir : AML et Intershipping à assurer la régularité de leurs services, il ne restait plus au Ministère de tutelle que de demander à la Direction de la Marine Marchande d’encadrer à nouveau par des cahiers des charges spécifiques des autorisations provisoires pour l‘opération Marhaba 2018.

Ces autorisations, sont destinées principalement aux compagnies maritimes espagnoles et cela pour opérer les lignes maritimes qui reviennent de droit au côté marocain dans le cadre du partage du trafic entre le Maroc et l’Espagne.

Malheureusement, après deux gouvernements et trois ministres en charge de ce dossier on est toujours entrain de tourner en rond.

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